Introduction

GAFP (Global Artist Funding Plan) est un plan de financement qui vise à émanciper les artistes de la précarité, créé par la Biennale de Paris en 2022.

Objectifs

  • Offrir à chaque artiste un revenu stable, régulier et suffisant
    (quelque soit son pays et son travail artistique)
  • Financer des projets artistiques et culturels
    (sans critères esthétiques et sans sélection)
  • Financer des institutions et des structures artistiques et culturelles
    (centre d’art, théâtre, galerie, musée…)

Problèmes

  • La majorité des artistes se trouvent dans une très grande précarité économique.
    (voir l’Annuaire de la précarité des artistes)
  • Les institutions passées et actuelles ne permettent pas aux artistes d’avoir une situation matérielle acceptable.
  • Les marchés de l’art distribuent 90% des richesses financières à une poignée d’artistes, privant ainsi de revenus la très grande majorité d’artistes, plongé dans la précarité.
  • Les orientations esthétiques sont conditionnées par le système actuel de financement, laissant peu de place à l’autonomie des artistes et à la diversification des formes d’art.
  • L’équilibre instable du monde est très fragile et de plus en plus déstabilisé par des crises qui se superposent, ce qui accentue énormément la précarité des artistes.

Vision

  • Les artistes sont des professionnels, quelque soit leur art et leur pays, et à ce titre ils doivent gagner leur vie avec leur art. Faisons-le.
  • Les artistes représentent la force vive de la créativité d’un pays, une société plus créative étant une société plus résiliante, plus inventive et plus durable. Faisons-le.
  • Tout comme d’autres conditions sociales et professionnelles, la condition des artistes peut et doit évoluer. Il n’y a pas de fatalité et le mythe romantique de l’artiste qui doit galérer pour créer reste un cliché du XIXe siècle. Changeons cette croyance.
  • La sécurité économique des artistes conditionne leur existence même et leur place au sein de la société en tant que citoyens. Donnons-leur cette place.
  • La part de l’art dans l’économie d’un pays peut augmenter avec la diversification et démocratisation des formes d’art et leur rôle croissant au sein de la société. Améliorons la condition des artistes en leur apportant de plus en plus de visibilité.
  • Si une économie permettant à chaque artiste d’avoir des revenus reguliers et suffisants n’a pas été mise en place jusqu’à présent, il était grand temps de l’inventer. C’est ce que GAFP a fait.
  • L’art s’est construit en intégrant des acquis sociaux ou des inventions présentes dans d’autres secteurs d’activités. Des mécanismes économiques existent, il suffit de les utiliser. C’est ce que GAFP fait.